Igue de Saint-Sol en duo BIS
- Lieu: Cimetière de Lacave - Lot (46)
- Date: 24/12/2022
- Type de sortie: Cavité de classe IV
- Présents: Nicolas, Sebastien B.
- Excusé: /
- Déduction fiscale: 11 km (NH)
- Assurance temporaire: /
- Temps passé sous terre: 3h15 (11h30 -> 14h45)
Rendez-vous au parking du cimetierre de Lacave...comme d'habitude. Nous nous retrouvons à 2, Seb et moi pour aller découvrir les merveilles de l'igue de Saint-Sol.
La cavité est défendue par une verticale de 60 mètres
Nous descendons tout deux dans les entrailles de Gaïa, et tous les signes semblent nous indiquer qu'elle est prêtre à nous accueillir. Nous n'avons pourtant pratiqué aucun rite sacrificiel pour obtenir ses faveurs, nous avons juste le sort de notre côté. Ainsi, la descente du puits d'entrée se fit donc rapidement et sans encombre.
Le dernier jet fait 45m "plein pot"
Arrivé au sol, la verticale laisse place à une grande galerie dont les dimensions frôlent la démesure (pour une cavité lotoise...). Au sol, de façon éparse, prenent naissance de gigantesques concrétions évoquant parfois des formes mycéliennes. Quelques débris métalliques fortement corrodés jonchent le sol. Ceux-ci témoignent des véilleités passées de quelques hommes emprunts de rêves inachevés (voir histoire de l'igue de Saint-Sol).
Les concrétions sont massives
Normalement les chiroptères occupent sporadiquement les plafonds durant les mois les plus froids. De leur profond sommeil elles tirent substance afin d'éviter les affres du froid qui s'abatent sur les territoires extérieurs. Pour l'instant les plafonds sont vides, car la clémence de Chioné n'a d'égal que notre insasiable envie de découverte.
Cette concrétion est particulièrement impressionante
Durant notre marche, alimentée d'une vigueur fébrile, nous croisons moult formations minérales dont le secret de la génèse est aujourd'hui encore bien gardé. L'architecte est créatif, et il ne tarit jamais d'imagination tant ses créations sont originales.
Photo de détail
Tout ces vestiges disparaîtront un jour dans l'oubli, telles des larmes...sous la pluie.
Lorsque les deux seront réunis, ce sera une colonne
Des micro-gours emplis de cristaux dont la formation implique un régime noyé
Un beau pilier
Quelques excentriques
Encore un vélo de plus...
Nous nous étions repus de structures naturelles les plus folles quant nous rejoignons une zone où l'Homme n'a pas réussi à contenir sa ferveur créatrice...ou modificatrice plutôt.
Château de Mario en argile
Deux vélos ont été rapportés du monde d'en haut, celui où le fracas de l'activité humaine résonne en chaque instant. Quelques constructions en pierre sèche sont visibles en plusieurs endroits mais aucune ne semble vraiment achevé. Une parentée avec les constructions lotoises traditionnelles pourraient bien se dessiner en ces embryons de cabanes.
Après avoir laissé sur notre chemin une table en calcaire massif, sur laquelle de nombreuses fêtes ont du reposer...nous entrons dans un univers des plus singuliers.
Chiotte en argile
Des volumes importants emplis de concrétions importantes
Le calcaire se prolonge ici de nombreux modelages en argile dont les formes parfois ô combien phalliques viennent emplir nos yeux innocents. Nous devons tout de même saluer la qualité de certaines créations dont le réalisme est saisissant.
Volume difficile à prendre en photo...
La galerie des papillons
Après avoir rebrousser chemin à quelques centaines de mètre de la grotte de Lacave, nous continuons la galerie en sens inverse. De très grands volumes nous rappellent l'étendue de notre insignifiance.
Avant de remonter, nous empruntons la galerie des papillons. De belles excentriques couvrent les parois de celle-ci...pour notre plus grand plaisir.
Nous remontons vers 14h10 vers le monde extérieur. Je m'engage en premier afin de n'assurer que Sébatien n'a rien perdu de son apprentissage sur le passage de fractionnement. La remontée est particulièrement fluide et Seb est content de constater que le réglage de son matériel est optimal.
@ bientôt sous terre
Nicolas