Gouffre de Réveillon

• Lieu: Alvignac (46)
• Date: 10/06/2023
• Type de sortie: Grottes de classe IV
• Présents: Maxime (CASK), Xavier (CASK), Christophe (CASK), Emilie (SCHV), Nicolas (SCSP)
• Excusé: /
• Déduction fiscale: 42km (Niko)
• **Assurance temporaire: / **
• Temps passé sous terre: 4h
• En interclub avec le CASKE (Caussade) et le SCHV (Haute-Vienne)

Afin de préparer le terrain pour une sortie future, nous nous rencontrons avec quelques membres du CASK, une membre du SCHV ainsi que votre dévoué qui tient actuellement la plume. Au programme: faire la descente en rappel du porche de reveillon qui n'est autre que le plus volumineux de l'hexagone. Le point de rendez-vous se tient sur le parking de la pucelle. C'était l'endroit du rendez-vous intialement prévu. La visite de la cavité sera annulé pour cause de précipitations importantes. Tout le monde est arrivé sauf moi qui arrive pile à l'heure. Gaelle, une amie d'Emilie, vient à notre rencontre et nous propose gentiment de nous inviter à boire un coup chez elle une fois nos activités révolues.

Emilie équipe

Upside down

Xavier prêt à partir

Emilie se charge de l'équipement du P80. Ce qui lui permettra de prendre confiance en son équipement, tout en douceur ! Nous attendons patiemment notre tour, à la lueur d'un soleil quasi-estival. Certains ont eu la bonne idée de ne pas intégralement se vêtir. Maxime souffre du dos, et il ne pourra malheureusement pas participer à toutes les activités prévues.

Sacrée falaise de 80 de haut

Xavier descend

Maxime et Emilie

Après ce petit moment d'adrénaline qui nous permet de survoler la cascade faiblement alimentée qui se perd sous le porche, nous prenons le temps d'en faire toute la découverte. Nous pénétrons ensuite dans la partie active du gouffre. Le calcaire est magnifiquement lisse et quelque reliques métalliques d'un autre âge nous ravissent la visite. Très rapidement nous arriverons au premier siphon, sonant ainsi la fin de notre petite escapade souterraine. En effet, vu les précipitations des jours passés, le risque serait bien trop important de s'engager plus loin dans la partie active et difficile d'accès du réseau.

L'actif nécessite de l'escalade par endroits

Christophe, initiateur en pleine action

Une végétation luxuriante

Nous remontons tous ensemble afin d'aller découvrir la partie supérieure du réseau. L'entrée se fait un peu plus haut, face à la sente d'accès au site. Des hauteurs, la vue est imprenable et la corde que nous avons mis en place semble descendre de nulle part. Nous traversons le ruisseau en direction de l'autre rive. Je ne connais que le début du réseau car j'ai toujours buté lors de l'exploration sur des quantités importantes de chiroptère ô combien chétifs. Cette fois-ci, la voie est libre et nous allons pouvoir tenter de trouver la salle du livre. La suite n'est pas large et un peu paumatoire. Il convient de ne pas se tromper même si nous arriverons très facilement à découvrir la suite. Nous trouvons un équipement en fixe, ce qui semble être une bonne nouvelle. Celle-ci se mitige quant je découvre un mono-point sur corde de 8mm avec gros risque de frottements en cas de rupture. Nous descendons tout de même dans une salle de belles dimensions. Celle-ci est flanquée d'un sol plat et sablonneux. Une petite quantité d'eau coule le long d'une concrétion en forme de méduse. La salle semble se poursuivre vers un éboulement surmonté d'une dalle plutôt instable si l'on se focalise à l'échelle géologique. Après avoir gravi un ébouli, un campement se matérialise. Celui-ci est composé d'une table, de bancs et d'un petit muret de séparation. Une valise en plastique renferme un livre...nous avons atteint l'objectif : la salle du livre. Nous n'irons pas plus loin à cause des risques potentiels de crue post-orage. En effet, la galerie qui prolonge cette salle est rejointe par l'actif.

Difficile de restituer les dimensions collossales

Endroit féerique

Rencontre de l'Homme et de la pierre

Après toutes ces émotions, nous nous rendons chez Gaëlle afin de boire quelques verres, sans aucune modération.

Nicolas

Photos: Maxime & Niko