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Igue de Viazac

  • Lieu: Nord Lot (46)
  • Date: 04/06/2023
  • Type de sortie: Grottes de classe IV
  • Présents: Jean-Michel (SCSP), Nicolas (SCSP)
  • Excusé: /
  • Déduction fiscale: 100km (Niko)
  • **Assurance temporaire: / **
  • **Temps passé sous terre: 5h15 **

JM qui rame JM qui rame

Nous voilà partis, en duo, pour une petite sortie club à l'igue de Viazac. Jean-Michel avait récemment explosé son record de profondeur en dépassant la barre des 150 mètres à la Coume Ouarnède. En addition à la longue et difficile marche d'approche qui avait précédé la descente du PDG (Pont de Gerbau), l'énergie dépensée est probablement plus importante qu'un aller-retour vers le lac de Viazac (-220m). Aussi, je ne suis pas inquiet pour la réalisation de notre objectif.

Nous covoiturons tout deux en direction de la Brauhnie en passant par les chemins de traverse (Couzou, Carlucet, Le Bastit, Fontanes-du-Causse). Après ce court trajet, nous arrivons à l'entrée du trou. JM le connait déja puique nous l'avions visité ensemble lors de notre tour des trous du congrès régional Occitanie qui avait lieu à Labastide Murat.

Coupe de l'entrée de Viazac Coupe de l'entrée de Viazac

Après quelques courtes minutes de préparation...j'entame la descente pour équiper les 2 premiers puits. Je fractionne au maximum la verticale d'entrée avec 2 factios supplémentaires sur spits. L'intermédaire n'étant pas doublé, je suis content de terminer cette verticale sur un magnifique bi-point doublé par de la dyneema. Nous arrivons rapidement au pendulaire que j'équipe en y adjoignant aussi 2 fractionnements (goujons+spits) de plus. Nous utiliserons l'équipement en place pour le reste de la descente. C'est relativement bien équipé, merci aux corrézien ! La corde de l'équipement en place est de gros diamètre (choix logique)... mais elle est un peu trop grosse pour la gorge de mon descendeur qui est habituée à de la corde de 8mm. Ceci est assez freinant d'autant que les poulies quasi neuve de JM sont aussi retives que les miennes ! Nous passerons quelques corde sans freinage, ou même parfois en montage dit "zéro".

Avec son roseau Avec son roseau

Le passage du pont de singe aura beaucoup plu à Jean-Michel, qui se régale. Je lui explique que la présence de gaz carbonique débute dès la tête du puits de l'écho. En bon acousticien, JM me fait remarquer qu'il s'agit d'un effet de réverbération et non d'un écho. Nous poursuivons ainsi jusqu'au puits de la boue. Tout se déroule pour le mieux et JM gère très bien sa descente et notre progression est plutôt rapide. Arrivés à la base des puits, nous décidons d'aller faire un petit tour vers l'embarcadère. JM monte sur le bateau pneumatique, en conquête du lac de Viazac. Je lui file ma lampe "méandre" pour lui permettre de découvrir un maximum de volume. En effet, les proportions sont démesurées, et le noir absolu ne permet pas d'en voir toute la substance.

Dans la première partie de la remontée, JM a découvert les méfaits du CO2. Cependant la surprise fut de courte durée car, à deux, nous progressons rapidement. Les fractionnements supplémentaires que j'ai ajouté nous aurons permis de fludifier de manière importante notre remontée finale.

Merci à toi Jean-Michel pour ta bonne humeur !

Photos: JM