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Igue de Viazac

  • Lieu: Nord Lot (46)
  • Date: 06/08/2023
  • Type de sortie: Grottes de classe IV
  • Présents: Nicolas (SCSP), Jean-louis T. (SCHV), Florian (SCHV), Stéphane (SCHV)
  • Excusé: /
  • Déduction fiscale: 100km (Niko)
  • Assurance temporaire: /
  • Temps passé sous terre: 6h15
  • En interclub avec le SCHV

Je me joins le 6 août au SCHV qui campe au point jeune.

EXTRAIT DU COMPTE RENDU "Florian Leclerc"

Compte-rendu du vendredi, samedi et dimanche complémentaires. Vendredi matin, Stéphane et moi partons de Limoges, direction Gramat puis l’igue de Saint-Martin. Nous déjeunons tranquillement en bas du trou puis, motivés comme jamais, nous partons vers le double orifice. Je pars équiper tandis que Stéphane profite de la balade. Aucune difficulté, nous nous arrêtons vers -107 m pour boire et manger un bout puis nous remontons et je laisse Stéphane remballer. Une petite sortie de 4h26, simple, rapide et efficace. Une fois arrivés à la voiture, nous partons rejoindre le PAJ(&V). Étonnant mais vrai, nous sommes les premiers à arriver sur le camp, suivis de près par Jako et Betty puis par Manu et Corinne et enfin Serge et Gislaine. Le petit barbecue de fin de journée et les quelques quilles descendues remontent le moral des troupes fatiguées du voyage.

Le lendemain, réveil chaotique au son des cloches de l’église du village – à 7 h pour ma part – et préparation du feu pour réchauffer les vieux os. Nous profitons des petits pains grillés sur le feu pour goûter les fameuses confitures de mirabelle et d’abricot. Jean-Louis nous rejoint au camp et à la préparation du matos puis direction Viazac. Nico est sur place, devant le trou. La mission du jour : rééquiper la galerie 77. Nico et moi partons équiper le puits d’entrée en double, Stéphane et Jean-Louis nous précèdent. Ils s’occupent des fractionnements et moi du plein gaz. Il paraît que Serge et Manu sont descendus jusqu’à -100 m mais nous n’avons vu aucune trace d’eux, peut-être sont-ils allés au bar du coin ? Une fois en bas, nous traversons le lac sauf Jean-Louis qui remonte. L’autre côté est caractérisé par de la boue en quantité industrielle, suffisant pour ouvrir un spa. Nous remontons sur 30 m pour arriver enfin à la galerie 77. Et là, c’est le drame ! Le perforateur a un problème de connectique. Ô rage, ô désespoir, moi qui voulais percer des trous… Néanmoins, nous ramassons de vieux équipements inutilisables (maillon rapide probablement de 1977, échelle, corde). Stéphane se fait un plaisir de balancer ça 30 m plus bas et nous redescendons bredouilles mais tout de même contents d’avoir dépollué un petit peu. Enfin, pour ma part, car ce n'est pas moi qui portais le tout. Une petite pause s’impose pour nous trois, barre de céréales pour les uns, mais comptant représenter les vraies valeurs profondes du SCHV, la gastronomie, pour ma part, j’ai préparé mon petit couscous à -228 m de profonde. Bien réchauffer et requinquer, on entreprend l’ascension légèrement gazée tout de même. Arrivé au dernier puits, Nico déséquipe sa partie et moi j’entreprends avec deux kit accrochés à moi de déséquiper ma partie. Au total une petite sortie de 6 h 12 sans trop de problèmes juste longue. On rentre au camp, pas trop fatigué, mais avec une petite envie de dévorer le barbecue prévu. Jako a fait ce jour-là une belle randonnée en VTT tandis que le reste du groupe ainsi que Faron est parti faire une randonnée. Bien évidemment, tout le monde avait peur de manquer et on s'est retrouvé avec bien plus qu’il en fallait. Jean-Louis et sa femme, malheureusement, devaient rentrer, mais Philippe et Lulu sont venus compenser le déséquilibre. Un festin, il n’y a pas d’autres mots, plus de bouteilles que de personne présente bien évidemment. On as même nourris un cycliste de passage.

Le lendemain rebelote. Petit feu préparé par mes soins, on commence à préparer le retour, mais pas sans faire une dernière petite sortie avec nos jeunes du club, je parle bien entendue de Serge Gislaine Manu Stéphane et moi dans l’igue de Picastelle. Après une marche d’approche hasardeuse, on trouve le trou. Je pars équiper, sans trop de difficultés, Stéphane et Manu reste à mi-chemin, par flemme probablement à -60, tandis que Serge et Gislaine, continue l’exploration jusqu’au fond à -90 (visiblement toujours pas d’avancer vers Viazac) avec une petite présence de gaz. On remonte bredouille, je remballe le fond puis Stéphane prend le relais. Arrivé en haut, on rentre aux voitures puis au camp vers 16h. Un bon petit casse-croûte et on fini par repartir vers Limoges pour la plupart. Pour d’autres vers des contrées meilleurs certainement.

Hâte de tous vous retrouver à Saint-Antonin-Noble-Val.

Florian Leclerc